Ça y est, votre nouveau compagnon à quatre pattes arrive à la maison. Vous êtes très content, mais c’est un petit être inconnu qui va intégrer votre famille. Parfois on l’aime au premier regard, et parfois il nous faut plus de temps. Alors aujourd’hui j’aimerais vous parler de l’adoption de Liam, mon chat.
Choisir son futur compagnon
Le projet
L’adoption de Liam a été le fruit d’une longue réflexion. Je voulais depuis longtemps un compagnon poilu. En tant qu’éducateur canin, ma première idée était bien sûr un chien. Mais j’avais, et j’ai toujours, un certain nombre de raisons de ne pas avoir de chien. Pourtant, partager ma vie avec un animal était très important pour moi.
J’ai donc réfléchi longtemps à l’espèce qui pourrait s’adapter à mon mode de vie. Un lapin, un rat, un furet, un chat ? J’ai longtemps hésité. Mais si je veux toujours accueillir un chien dans le futur, il faut aussi un animal qui pourra cohabiter. Si j’avais eu un lapin, un rat ou un furet, il aurait pu vagabonder librement. Mais une fois que j’aurais eu un chien, est-ce que ça aurait toujours été possible ? Beaucoup de chiens font de la prédation. Et pour ce genre de petits animaux, ça devient vite dangereux. Mais les priver d’une liberté qu’ils auraient eu jusqu’à l’arrivée du chien n’était pas très juste non plus. 🤔 C’est pour cette raison que j’ai choisi le chat.
Mon projet n’était pas de commencer un élevage. Alors je n’avais pas besoin d’un chat pour se reproduire. J’ai hésité à choisir un chat de race. Je pensais à un Main Coon. La principale raison est que c’est un grand chat. Et que la différence de taille face à un chien est moins grande. Mais acheter un chat en élevage peut parfois coûter très cher. Et la race de mon futur compagnon n’avait pas tellement d’importance à mes yeux. J’ai donc choisi d’en adopter un. Alors je me suis rendue dans une SPA1Société Protectrice des Animaux.
Choisir un individu en particulier
Peu importe qu’on choisisse son nouveau compagnon dans un refuge ou en élevage. Il faut choisir entre plusieurs individus. Les employés de la SPA m’ont conseillé un chaton, pour qu’il s’adapte plus facilement à un chien. Dans mon cas, il y avait à l’époque 3 chatons à l’adoption. Tous les trois étaient plutôt craintifs. Je ne pouvais donc pas les approcher. Liam n’a pas été un coup de cœur. Je l’ai choisi pour une bonne raison : malgré sa peur, il était curieux 🤗. Les deux autres se cachaient et crachaient à notre approche. Mais Liam, même si il restait à distance, observait beaucoup. Je savais qu’il ne resterait pas toujours sauvage.
Apprendre à l’aimer
L’arrivée à la maison
A son arrivée, Liam s’est caché derrière la poubelle. Il était effrayé et ne sortait que la nuit 😓. J’aimais l’idée d’avoir un chat. Mais je n’étais pas réellement attachée à lui en tant qu’individu. On n’avait pas encore créé de lien. Et aimer une personne ou animal quand on ne partage rien, c’est compliqué. Si c’est aussi votre cas, il ne faut pas vous en vouloir. C’est tout à fait naturel. Certains parents n’aiment pas leur enfant au premier regard. Ils mettent du temps à créer un lien. De la même façon que quand on rencontre une nouvelle personne, on apprend à l’aimer au fil du temps 💞. C’est la même chose lorsqu’on accueille un nouveau compagnon à quatre pattes.
L’évolution de la situation
Au fur et à mesure, mon nouveau colocataire a commencé à sortir. On s’est apprivoisés mutuellement. Je l’ai attiré hors de sa cachette avec un jouet : une canne à pêche 😺. Ça a été nos premières interactions. Peu à peu, il a commencé à accepter de m’approcher pour jouer. Je lui ai aussi proposé des friandises, mais il n’est pas très gourmand. Il n’osait m’approcher que quand je ne bougeais pas et que j’étais à sa hauteur. A force de voir que je ne le forçais à rien, il a commencé à prendre confiance. Et moins de deux semaines après son arrivée, il acceptait la première caresse.
Liam a continué à progresser au quotidien. Peu à peu, les caresses sont devenus quotidiennes. Il a arrêté de se cacher dès que je marchais vers lui. J’ai même pu le prendre dans mes bras. Il a commencé à m’accueillir à la porte lorsque je rentrais. Récemment, il a même commencé à venir dormir avec moi. Et plus il progressait, plus notre lien se développait. Et plus notre lien se développait, plus j’apprenais à l’aimer. Partager ma vie au quotidien avec lui a finit par le rendre unique à mes yeux. Un être indispensable. Il est ma famille, tout comme je suis la sienne 🤗.
Conclusion
Lorsqu’un nouveau compagnon rejoint votre famille, c’est très bien de l’aimer dès le début. Mais si ça n’est pas le cas, ce n’est pas important. Vous l’aimerez, inconditionnellement. Il suffit de laisser le temps faire son travail. Vous apprendrez à le connaître, et l’amour viendra tout seul. Je n’ai pas aimé Liam au premier regard, ni au deuxième. Il était loin d’être le plus beau chat que j’avais vu. Mais après 8 mois de vie commune, je n’imagine plus mon quotidien sans lui 😍.